Les abeilles récoltent sur les fleurs le jus sucré du nectar, pour l’énergie qu’elles vont consommer, et les protéines du pollen pour la croissance de leurs jeunes. Certaines solitaires, comme les mégachiles, y ajoutent des feuilles soigneusement coupées pour tapisser le nid qu’elles vont construire dans les cavités des bois. Les raffinées préfèrent les pétales.
Pour faire des bébés, il faut être deux. Quand on a les pieds bien enracinés dans le sol, il faut trouver une solution. Les plantes à fleurs ont inventé les étamines et le pollen, ces merveilleux grains de pollen que le vent ou les insectes (et particulièrement les abeilles) transportent d'une fleur aux autres pour une pollinisation croisée.
La toute nouvelle publication française d'un ouvrage d'art anglais permet de voir grâce au microscope la diversité, la beauté, la rigueur de l'architecture des grains de pollen. Si l'immensément grand de l'espace nous fascine toujours, l'immensément petit tout autour de nous est tout aussi admirable. Allez voir !
On trouve parfois, à la fin de l'hiver par exemple, des colonies mortes dans leur ruche. De quoi sont elles mortes ? Qu'a fait l'apiculteur qu'il n'aurait pas dû faire ? Qu'a-t-il omis de faire qu'il aurait dû absolument faire ?
L'introduction de l'abeille africaine au Brésil en 1957 a semé le chaos dans un pays où l'apiculture était tout juste un passe-temps. Ce n'est que depuis 1970 que de nouveaux apiculteurs ont appris à manipuler et à exploiter intelligemment le polyhybride particulièrement agressif issu du métissage africain-européen.