Les abeilles récoltent sur les fleurs le jus sucré du nectar, pour l’énergie qu’elles vont consommer, et les protéines du pollen pour la croissance de leurs jeunes. Certaines solitaires, comme les mégachiles, y ajoutent des feuilles soigneusement coupées pour tapisser le nid qu’elles vont construire dans les cavités des bois. Les raffinées préfèrent les pétales.
Une production de l’association apicole autrichienne Trachtreferat La troisième et dernière partie de cette très belle vidéo. On y voit...
Une production de l’association apicole autrichienne Trachtreferat La deuxième partie de la vidéo : suite des miellées. Quelques très jolies...
Bienen und Blumen « Abeilles et fleurs » : Une production de l’association apicole autrichienne Trachtreferat. Si vous avez quelques connaissances en...
La pollinisation du potiron est parfois délicate dans la mesure où les fleurs mâles et les fleurs femelles ne fleurissent pas toujours exactement en même temps. Pour polliniser ses potirons, la Hollande devrait-elle dorénavant acheter ses abeilles aux Suédois ? C'est la théorie farfelue d'un apiculteur du Flevoland qui prétend pouvoir développer une abeille (très) spécialisée.
B... as in BRITISHNESS ! Britishness as in British BEEF, British BEER, British BEES ! Well, regarding the British Bees, the plot thickens... Depuis Varroa destructor, l'abeille britannique est en pleine déconfiture et on doit aujourd'hui en importer d'Australie, de Nouvelle-Zélande et même d'Europe continentale. Fasse le Ciel qu'un imbécile n'aille pas en chercher n'importe où, important n'importe quoi avec elles !
Les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Si le papillon est plus populaire que l'abeille, si la disparition des papillons se remarque plus que celle des abeilles solitaires ou eusociales, il convient de les associer. Les "bistrots à nectars" ne sont pas de vrais bistrots mais c'est une façon esthétique et intelligente de rappeler au "vulgum pecus" que nos bestioles favorites sont en grand danger. Si la pédagogie est également une affaire de répétition, il vaut mieux que ce soit aussi sympathique. Approchez, approchez, papillons, abeilles solitaires, bourdons et autres : aujourd'hui on régale gratis !
Il y a déjà plusieurs siècles, quand les Européens ont conquis le monde, il y ont implanté leur bétail, leurs légumes, leurs fruits ... et les pollinisateurs correspondants. Les bourdons locaux ne faisaient pas toujours le poids et notre bestiole s'est révélée plus exploratrice, plus adaptable, plus conquérante, bref plus invasive qu'il n'était prévu !
Pour les agriculteurs d'Amérique du Nord, la nécessité de la pollinisation est une évidence vitale et le syndrome d'effondrement des colonies une menace immédiate. Pour la surmonter, on peut lutter contre les pesticides et leurs suites, le varroa, les maladies, le manque d'hygiène, la monotonie des pollens restés disponibles et tant d'autres choses. On peut aussi prévoir des stratégies de contournement en utilisant les cousines de nos abeilles mellifères.
Dire que ce sont les abeilles qui apportent du pollen dans le miel est un peu trop simple. Les professionnels parlent de pollinisation primaire, tertiaire ou secondaire, soit trois méthodes d'arrivée du pollen dans le miel, sans participation directe des butineuses de pollen. Une distinction d'importance pour les analyses qui s'ensuivront.
La Californie fournit plus de 80 % de la production mondiale d'amandes. La pollinisation des amandiers en février est un marché juteux pour les apiculteurs nord-américains, devenus peu à peu des industriels en pollinisation.
Nous ne parlons pas ici de jazz mais de température et de couleurs. Ce n'est pas sur ces superpollinisateurs que sont nos abeilles mellifères, qu'on a fait cette étude, il y a déjà quelques années, mais sur leurs cousins, plus rustauds, plus patauds, plus sociaux tout court peut-être qu'eusociaux, que sont les bourdons Bombus. Accessoirement aussi sur les fleurs qui ont elles aussi développé leurs stratégies pour attirer plus de pollinisateurs.
Bosseurs infatigables, plus résistants au froid que nos abeilles mellifères et moins à la chaleur, membres d’une société beaucoup plus petite, beaucoup plus hiérarchisée mais beaucoup moins stable, les bourdons ont encore d’autres caractéristiques.
Les diverses variétés de « bombus » sont des abeilles sociales annuelles. Les bourdons partagent certaines habitudes comportementales avec nos abeilles mellifères. Mais il y a bien des nuances et bien des différences.
Survie de l'espèce et caractéristiques particulières. A l’inverse d'Apis mellifera, Bombus est un insecte annuel dont les reines fondatrices vont émerger au printemps de leur hibernation pour aménager un nid qui disparaîtra à la fin de l'été. Évidemment, les habitudes ne sont pas toujours les mêmes.
Le bourdon est une abeille ! Le bourdon n’est pas le « faux-bourdon », c’est-à-dire le mâle de l’abeille, celui qu’on distingue des ouvrières par son corps trapu, ses gros yeux et son cerveau plus petit. Le « vrai » bourdon, ce gros insecte rond et poilu qui fait tant de bruit sur les fleurs, est une abeille un peu différente.
Bayer va supprimer l'amandier des arbres fruitiers et des plantes pour lesquels elle recommande d'utiliser ses produits à base d'imidaclopride, le néonicotinoïde qui a causé tant de mortalités chez nos abeilles mellifères.
Cette décision étonnante constitue un vrai renversement dans la politique de BayerCropScience qui défendait jusqu'ici ses produits avec acharnement.