Le trouble de l’attention-hyperactivité toucherait 5 % des enfants en France et une moyenne de 12 % dans le monde pour les enfants de 8 à 12 ans. Prédispositions génétiques ? Peut-être bien. Impact de l’environnement ? Sans doute aussi. Une récente étude publiée tente d’aborder le problème sous un autre angle.
Le 28 octobre 2015, un entomologiste chef de service au ministère étatsunien de l'agriculture, accusait sa hiérarchie d'avoir supprimé des résultats de recherche susceptibles de mettre en cause l'utilisation d'une classe répandue de pesticides (les néonicotinoïdes), un des gros moteurs de revenus de l'industrie agrochimique.
Les plaques de cire que les apiculteurs voudraient recycler dans les ruches sont pleines des résidus et des métabolites des acaricides utilisés par les apiculteurs eux-mêmes contre Varroa. Une étude de 2008 propose un traitement par rayons gamma qui devrait éliminer 50% des acaricides rémanents.
Dans une région de Chine ou, conséquence d'un usage intensif de pesticides, les abeilles ont disparu, des centaines d'ouvriers agricoles fécondent eux-mêmes les fleurs des poiriers...
Pour les agriculteurs d'Amérique du Nord, la nécessité de la pollinisation est une évidence vitale et le syndrome d'effondrement des colonies une menace immédiate. Pour la surmonter, on peut lutter contre les pesticides et leurs suites, le varroa, les maladies, le manque d'hygiène, la monotonie des pollens restés disponibles et tant d'autres choses. On peut aussi prévoir des stratégies de contournement en utilisant les cousines de nos abeilles mellifères.
Même si certains apiculteurs voudraient trouver d'autres raisons au CCD, les études sur l'imidaclopride, en France comme aux États-Unis, ont montré la liaison avec l'augmentation des spores de Nosema. Le rapport Pimentel, en son temps, ignorait encore le CCB mais parlait déjà de l'impact économique du mauvais usage de certains pesticides.
Une nouvelle étude sur l'interaction pesticides-maladies et le renforcement des maladies pour les abeilles soumis à des pesticides soi-disant sans danger pour les pollinisateurs.