On dit parfois que des abeilles reconnaissent leur apiculteur. D’encore plus belles histoires, peu vérifiables, parlent de colonies qui sortent en masse à la mort de leur berger, ou envahissent pacifiquement la maison du maître le jour de ses funérailles ! Aujourd’hui pourtant, des abeilles ont été entraînées à reconnaître visuellement un visage humain.
De tous temps, les humains ont utilisé les animaux comme auxiliaires d'attaque et de défense et comme cobayes pour tester sur eux pleins de choses désagréables. L'avantage des insectes, c'est que cela ne coûte presque rien et s'éduque très facilement, que leurs performances sont infiniment supérieures à celles de tous les autres animaux et encore plus des outils électroniques, et que tout le monde se contrefiche de ce qui pourrait leur arriver.
On demande parfois aux apiculteurs s'ils doivent chauffer leurs ruches pendant l'hiver. Question logique pour qui sait que les abeilles sont des animaux à sang froid (ou plus exactement à hémolymphe froide). Pourtant les abeilles souffrent plus de l'humidité qui pourrait régner dans la ruche que des froids parfois rigoureux de l'hiver.
A côté des découvertes sur le terrain, on retrouve parfois dans les collections des Muséums, des insectes oubliés et non encore identifiés. C'est ce qui vient de se passer à Berlin avec une nouvelle espèce de guêpe indonésienne: Garuda.
Lamar a l'air le plus atteint mais le Texan qui a voulu déranger les abeilles n'a eu "que" 1200 piqûres (le chiffre est évidemment arrondi). Le vrai record est détenu par Jeff, du Nevada, avec 3000 piqûres. Ce n'était pourtant pas des abeilles africanisées mais ... On attend les challengers.
Une espèce de guêpe a trouvé un moyen original d'assurer la survie de sa descendance: elle force une coccinelle à devenir la garde du corps de sa larve. La guêpe pond son œuf dans le corps de la coccinelle. Parvenue à l'état de larve, elle s'extirpe du corps de la coccinelle et tisse son cocon dans ses pattes. La coccinelle, en partie paralysée par le cocon de son parasite, retrouve la liberté à l'éclosion de la guêpe.