En observant un banc de poissons dans une rivière, du haut d’un pont, avez vous déjà remarqué avec quelle vélocité et quel ensemble ils changent soudain de direction ? Dans beaucoup d’espèces, les déplacements se font en groupe : migrations saisonnières, déplacements à la recherche de nourriture, retour à l’abri. Comment diable s’orientent-ils : prédisposition génétique, choix collectif, ou bien, comme pour les essaims d’abeilles, conduite par une partie restreinte du groupe ?
On dit parfois que des abeilles reconnaissent leur apiculteur. D’encore plus belles histoires, peu vérifiables, parlent de colonies qui sortent en masse à la mort de leur berger, ou envahissent pacifiquement la maison du maître le jour de ses funérailles ! Aujourd’hui pourtant, des abeilles ont été entraînées à reconnaître visuellement un visage humain.
Voici donc le second article consacré aux recherches sur les micro-drones, voire les cyber-insectes qu'on tente de créer. Rêvons au jour prochain où l'humble coléoptère qui se posera sur le rebord de notre fenêtre ou le dossier de notre chaise-berceuse, cachera (peut-être) une micro-caméra dans sa chitine, ou un micro-micro dans les poils de son thorax ou encore un micro-lance-flamme sous son proboscis, pour nous offrir enfin une vie vraiment pleine de surprises.
24 novembre 1859 : Première publication de l'ouvrage fondamental de Charles Darwin "De l'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle" En 2009, on fête le 150ème anniversaire de la parution, le 200ème anniversaire de la naissance du grand naturaliste et la mise à disposition sur Internet de l'ensemble des archives et des travaux de Darwin détenus par l'université de Cambridge. Sélection naturelle, évolution et formation des espèces, darwinisme : des théories dont on a un peu parlé à cette occasion et qui demandent toujours des explications et des commentaires.
De tous temps, les humains ont utilisé les animaux comme auxiliaires d'attaque et de défense et comme cobayes pour tester sur eux pleins de choses désagréables. L'avantage des insectes, c'est que cela ne coûte presque rien et s'éduque très facilement, que leurs performances sont infiniment supérieures à celles de tous les autres animaux et encore plus des outils électroniques, et que tout le monde se contrefiche de ce qui pourrait leur arriver.
Les différentes espèces de bourdons Bombus, sont aussi des pollinisateurs parfois indispensables dans des zones où une riche végétation particulière permet l'existence de toute une faune très diversifiée. Il n'y a pas que le "mitage" des territoires et le remplacement de la flore indigène par d'autres qui menacent les bourdons. Dans ces zones à protéger, la Fondation Britannique pour la Conservation des Bourdons a réclamé l'interdiction des activités apicoles.
A côté des découvertes sur le terrain, on retrouve parfois dans les collections des Muséums, des insectes oubliés et non encore identifiés. C'est ce qui vient de se passer à Berlin avec une nouvelle espèce de guêpe indonésienne: Garuda.
Dans les peuples d'abeilles mellifères, celles des ouvrières qui se dépensent pour chauffer le couvain sont des "travailleuses d'élite," chargées d'une tâche fondamentale. C'est pourquoi une équipe spéciale s'affaire pour les approvisionner sans relâche avec le meilleur carburant qui soit : le miel de la ruche. Les chercheurs de Würzburg ont pu mettre en évidence ce comportement, cette équipe, cette tâche spécialisée jusqu'alors inconnus.
Les éléphants d'Afrique de l'Est doivent faire face à un développement puissant des zones de cultures qui correspond à l'accroissement rapide des populations. Pour les protéger, on a intégré dans les clôtures des ruches d'abeilles africaines, celles qui se défendent si bien et que les éléphants ont appris à craindre.
Au Kenya, la population humaine a triplé dans les 30 dernières années. Villages et cultures grignotent les terrains naguère réservés aux éléphants. Ceux-ci dévastent les potagers. Pour les faire fuir, on leur envoie le son que font les colonies d'abeilles quand on les dérange. Ils le (re)connaissent et prennent peur immédiatement.
Savez vous encore pourquoi nous parlons d'Apis mellifera mellifera L. ? Bien sur on vous l'a expliqué lors de vos cours d'apiculture mais peut-être est ce un peu vieux... sauf si vous avez choisi de devenir un entomologiste distingué car alors vous commencez à comprendre comment fonctionne la TAXINOMIE, le système de classement et de détermination des êtres vivants conçu par Carl von Linné, il y a plus de 300 ans.
La tarma della cera, la « mite » ou la « teigne de la cire », c’est le nom italien de notre fausse teigne (grande fausse teigne Galleria mellonella ou petite fausse teigne Achroea grisella). Présente dans les colonies faibles ou malades et dans les ruches trop peu peuplées, on ne s'en débarrasse que par le froid.
… qui ont six pattes et un corps divisé en trois parties. On le sait mais cela n’a pas été toujours le cas. Il y a environ 300 millions d’années vivaient des « insectes géants », des libellules avec des ailes de 70 cm par exemple. Pourquoi donc ont-ils disparus ?
L'introduction de l'abeille africaine au Brésil en 1957 a semé le chaos dans un pays où l'apiculture était tout juste un passe-temps. Ce n'est que depuis 1970 que de nouveaux apiculteurs ont appris à manipuler et à exploiter intelligemment le polyhybride particulièrement agressif issu du métissage africain-européen.
Récolter et exporter du miel bio à grande échelle ? Oui, c'est possible, si on a d'abord bien choisi la zone géographique, ensuite bien organisé les collectes et réparti les mielleries, enfin bien structuré, bien formé et bien utilisé tout un réseau de micro-apiculteurs locaux. SECONDE PARTIE
Récolter et exporter du miel bio à grande échelle ? Oui, c'est possible, si on a d'abord bien choisi la zone géographique, ensuite bien organisé les collectes et réparti les mielleries, enfin bien structuré, bien formé et bien utilisé tout un réseau de micro-apiculteurs locaux.
Les abeilles africanisées, les « abeilles tueuses » de la presse à sensation, ces métisses agressives et essaimeuses nées au Brésil en 1957, et remontées vers le Nord, sont maintenant présentes dans 11 des Etats-Unis. Tout est fait pour limiter leur progression mais les solutions radicales sont impossibles car elles supprimeraient également les abeilles européennes, plus douces. Il n'est pas question de supprimer des pollinisateurs de plus en plus indispensables et dont la disparition provoquerait une catastrophe alimentaire. Alors ? Alors, on s'organise pour « faire avec » et pour tenter d'améliorer le long terme. Ce n'est pas gagné ...
L'apiculture s'occupe des abeilles mellifères, la "méliponiculture" des 500 espèces d'abeilles sans dard qui appartiennent à ce sous-ordre, exploitées en Amérique centrale depuis les Mayas. Leurs "miels," qui n'ont pas droit à cette appellation selon les normes de l'Organisation Mondiale du Commerce, sont généralement plus acides et il sont très utilisés par toutes les médecines populaires de la région. Une incroyable richesse, une incroyable diversité, une incroyable pagaille pour les répertorier, les nommer, leur donner des normes de qualité qui permettront de les populariser en dehors de leurs zones locales.
Outils pour creuser, arme pour combattre ou attribut de reconnaissance sexuelle, la fonction des cornes des insectes de la famille des scarabées est restée relativement mystérieuse pour les biologistes.
Parmi les abeilles solitaires, la plus grosse est la charpentière. Noire brillante, avec un reflet bleu ou violet, jusqu'à 3 cm de long et 5 cm d'envergure, notre xylocope se remarque en été sur les glycines. Ses mandibules puissantes lui permettent de forer son nid dans le bois, d'où son nom grec de coupeur de bois.