Les abeilles asiatiques (Apis cerana) ont développé une stratégie qui leur permet de tuer les éclaireurs des frelons asiatiques géants (Vespa mandarinia) par "thermo-balling" c'est à dire en les "emballant" dans un épais cocon d'ouvrières qui vont monter en température jusqu'à atteindre le niveau létal pour le frelon. A Chypre, la race locale de l'abeille européenne (Apis mellifera cypria) a inventé une stratégie plus élaborée contre son principal prédateur, le frelon oriental (Vespa orientalis).
A Chypre, la race locale de l'abeille européenne (Apis mellifera cypria) a inventé contre son principal prédateur, le frelon oriental (Vespa orientalis), une stratégie élaborée, en combinant DEUX techniques, en emballant et en chauffant MAIS AUSSI en étouffant l'éclaireur par recouvrement et fermeture des stigmates. C'est l'asphyxia-balling, un nouveau comportement de défense, jusque là inconnu dans le règne animal.
Voici donc le second article consacré aux recherches sur les micro-drones, voire les cyber-insectes qu'on tente de créer. Rêvons au jour prochain où l'humble coléoptère qui se posera sur le rebord de notre fenêtre ou le dossier de notre chaise-berceuse, cachera (peut-être) une micro-caméra dans sa chitine, ou un micro-micro dans les poils de son thorax ou encore un micro-lance-flamme sous son proboscis, pour nous offrir enfin une vie vraiment pleine de surprises.
De tous temps, les humains ont utilisé les animaux comme auxiliaires d'attaque et de défense et comme cobayes pour tester sur eux pleins de choses désagréables. L'avantage des insectes, c'est que cela ne coûte presque rien et s'éduque très facilement, que leurs performances sont infiniment supérieures à celles de tous les autres animaux et encore plus des outils électroniques, et que tout le monde se contrefiche de ce qui pourrait leur arriver.
Les Britanniques ont érigé à Londres un monument pour célébrer le souvenir des animaux de la Grande Guerre et de celles qui ont suivi. La première guerre mondiale a en effet « consommé » des millions d'animaux, auxiliaires requis, chevaux (huit millions pour la seule armée britannique), chiens, pigeons voyageurs, mules, éléphants, chameaux et même vers-luisants.
Chez nos abeilles eusociales, les trois petits yeux sur le sommet de la tête servent essentiellement à voir les UV solaires à travers les nuages. Ils aident à l'orientation et peut-être à la stabilité de la navigation. Mais pour une espèce de libellule, l'ocelle central est doté de propriétés particulières qui servent en période de reproduction.
This clip shows Japanese Giant Hornets and Asian Honeybees. Both are very different from their European counterparts, in terms of individual size, size of colonies, tactics, lethal temperatures etc. Japanese Giant Hornets also are very different from the so-called « frelon asiatique » presently spreading over Europe at an impressive pace. Evolution has allowed Asian HB to develop a strategy of defense that European HB, in view of those differences, should not be able to re-invent, either now, or later.
Vous avez déjà une peur bleue des insectes, des bébêtes qui volent, rampent, courent, et bien entendu piquent ? Vous savez que cette phobie n'est absolument pas justifiée objectivement, mais une phobie n'est pas une chose rationnelle et vous n'y pouvez pas grand chose.
On peut se demander alors ce que ça va devenir, lorsque la mouche ou le papillon qui passent seront susceptibles à tout moment de camoufler caméras, et enregistreurs divers, voire ondes paralysantes ou gaz innervant. Là vous aurez vraiment des raisons objectives d'avoir peur.
This clip shows Japanese Giant Hornets wiping out an (imported European) honeybee hive. The latter part of the clip shows "the bees' payback", according to the presentation by National Geographic. Yes but those bees are not the same anymore since they belong to a different (Japanese) species. Source : National Geographic.
Les chercheurs sont des gens sérieux. Ils ont besoin de pouvoir mesurer, de donner des échelles de référence, de quantifier. « Un gentil petit coup de tabac”, c’est un langage de marin, pas de météorologiste ; « une colonie un peu rock ’n roll », c’est une indication d’apiculteur à un collègue, pas une information vraiment précise.