Voici donc le second article consacré aux recherches sur les micro-drones, voire les cyber-insectes qu'on tente de créer. Rêvons au jour prochain où l'humble coléoptère qui se posera sur le rebord de notre fenêtre ou le dossier de notre chaise-berceuse, cachera (peut-être) une micro-caméra dans sa chitine, ou un micro-micro dans les poils de son thorax ou encore un micro-lance-flamme sous son proboscis, pour nous offrir enfin une vie vraiment pleine de surprises.
De tous temps, les humains ont utilisé les animaux comme auxiliaires d'attaque et de défense et comme cobayes pour tester sur eux pleins de choses désagréables. L'avantage des insectes, c'est que cela ne coûte presque rien et s'éduque très facilement, que leurs performances sont infiniment supérieures à celles de tous les autres animaux et encore plus des outils électroniques, et que tout le monde se contrefiche de ce qui pourrait leur arriver.
Vous avez déjà une peur bleue des insectes, des bébêtes qui volent, rampent, courent, et bien entendu piquent ? Vous savez que cette phobie n'est absolument pas justifiée objectivement, mais une phobie n'est pas une chose rationnelle et vous n'y pouvez pas grand chose.
On peut se demander alors ce que ça va devenir, lorsque la mouche ou le papillon qui passent seront susceptibles à tout moment de camoufler caméras, et enregistreurs divers, voire ondes paralysantes ou gaz innervant. Là vous aurez vraiment des raisons objectives d'avoir peur.