Les abeilles récoltent sur les fleurs le jus sucré du nectar, pour l’énergie qu’elles vont consommer, et les protéines du pollen pour la croissance de leurs jeunes. Certaines solitaires, comme les mégachiles, y ajoutent des feuilles soigneusement coupées pour tapisser le nid qu’elles vont construire dans les cavités des bois. Les raffinées préfèrent les pétales.
Pour la détection à longue portée de leur butin et de leurs proies, les frelons utilisent essentiellement les signaux olfactifs émis par ceux-ci. Les différentes sources de nourriture – dans le cas qui nous intéresse les colonies d’abeilles enruchées – émettent des odeurs qui permettent aux frelons de les localiser. Mais de quelles odeurs s’agit-il exactement ?
On trouve parfois, à la fin de l'hiver par exemple, des colonies mortes dans leur ruche. De quoi sont elles mortes ? Qu'a fait l'apiculteur qu'il n'aurait pas dû faire ? Qu'a-t-il omis de faire qu'il aurait dû absolument faire ?
Dans les peuples d'abeilles mellifères, celles des ouvrières qui se dépensent pour chauffer le couvain sont des "travailleuses d'élite," chargées d'une tâche fondamentale. C'est pourquoi une équipe spéciale s'affaire pour les approvisionner sans relâche avec le meilleur carburant qui soit : le miel de la ruche. Les chercheurs de Würzburg ont pu mettre en évidence ce comportement, cette équipe, cette tâche spécialisée jusqu'alors inconnus.
La tarma della cera, la « mite » ou la « teigne de la cire », c’est le nom italien de notre fausse teigne (grande fausse teigne Galleria mellonella ou petite fausse teigne Achroea grisella). Présente dans les colonies faibles ou malades et dans les ruches trop peu peuplées, on ne s'en débarrasse que par le froid.
Même dans la froidure, l’intérieur d’une ruche reste bien chaud. Les abeilles utilisent l’appareil musculaire de leurs ailes, qu’elles font vibrer jusqu’à l’amener à une température de 40 °C, voire 41 ou 42 degrés pour les plus « bosseuses » lorsqu’elles chauffent une larve. En été, les abeilles rapportent des gouttelettes d’eau. Leur évaporation consommera de l’énergie et dégagera du froid qui permettra de rafraîchir les rayons entre 33 et 36°C.
On sait que, chez l’abeille mellifère, la stérilité des ouvrières est due aux phéromones de la reine. En fait, il existe aussi des conduites chez les ouvrières elles-mêmes, qui renforcent et sécurisent cette stérilité.
S’il arrive qu’une ouvrière ponde des œufs au cours de sa vie, ces œufs n’auront qu’une faible espérance de donner finalement un insecte car les autres abeilles vont en général les manger. Pourquoi ?