A l’époque où les vols de ruches se multiplient dans nos campagnes, le Bulletin trimestriel de la Société Royale d’Apiculture de Bruxelles et de ses environs, Le Rucher fleuri (www.api-bxl.be) de décembre 2005, nous rappelle une histoire oubliée :
Fac-similé d’un avis de justice de 1828 : « Par Arrêt de la Cour d’Assises, séant à Douai, département du Nord, en date du 30 janvier 1828, Honoré Maurois, âgé de 19 ans, taille d’un mètre, 678 millimètres, » (sic ; suit le signalement détaillé) « convaincu de deux vols de ruches, commis la nuit dans des dépendances de maisons habitées » (ce qui ajoute, de fait, en bon droit, deux circonstances aggravantes) « a été condamné à cinq ans de réclusion, à une heure de carcan sur la place publique de Douai et aux frais du procès envers l’Etat, en exécution des articles (etc.) »
Il faut dire que la vie était sensiblement plus rude et le miel sensiblement plus cher en ce temps-là.
La revue reprend également un écho de Terre sauvage d’octobre 2005 : A l’été 2004 une centaines d’hirondelles ont été retrouvées mortes sur le bord de la route dans le département de l’Yonne. L’estomac des oiseaux contenait des taux particulièrement élevés de Fipronil et d’Imidaclopride, molécules constitutives du Régent TS et du Gaucho, deux insecticides que nous connaissons trop bien. « Il semblerait que la chaîne alimentaire soit contaminée, affectant les prédateurs tels que les hirondelles » explique Richard Friedrich de la LPO de l’Yonne.
Echo publié à l’origine dans la « revue de presse » d’Abeilles & fleurs N° 669 de février 2006