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Oosterhout : « Het kan nogal heftig zijn » (20 décembre 2007)
Dans sa série d’article à BN-De Stem, Crissy Mulder interviewe chaque semaine un métier différent : secrétaire, carrossier, ministre ou journaliste. Que font-ils toute la journée et pourquoi ? Chaque semaine une nouvelle découverte.
Cette semaine Fokkert Mulders (60 ans) de Raamsdonksveer explique pourquoi il est devenu apiculteur. (NDT: Rappelons au passage que Raamsdonksveer est aussi le lieu de naissance du groupe de rock paysan « W.C. Experience« bien connu des aficionados brabançons, belges ou hollandais, depuis 20 ans).
Pourquoi êtes vous devenu apiculteur ?
Mon père l’était déjà. Durant la seconde guerre mondiale, il s’était mis à élever des abeilles pour avoir un peu de miel. Autrefois, une entreprise apicole passait de père en fils.
De quelle formation avez vous eu besoin ?
Dans les années 80, j’ai suivi un cours d’hiver à la Guilde Saint-Ambroise, une association d’apiculteurs de Made.
Quels sont vos horaires de travail ?
Je travaille tout le temps, voilà. Cela dépend du temps. Quand il fait beau, il faut d’abord veiller à ce que les abeilles n’essaiment pas et je suis alors très occupé, surtout en juillet et août.
Comment les autres voient-ils votre fonction ?
Ils trouvent cela très intéressant. De nos jours, il reste peu d’apiculteurs. Du coup, les gens veulent tout savoir et ils viennent voir le rucher et la miellerie. Je leur demande de rester à distance car cela peut parfois devenir agité.
Dans quel autre métier vous verriez vous volontiers un jour ?
Pêcheur. Pas sur un gros bateau d’ailleurs mais sur un petit. Je suis un homme de plein air. Une fois la saison apicole terminée, je vais très souvent pêcher en bateau.
Quel est votre plus grand regret ?
Auparavant, je conduisais mes abeilles sans protection. Je me faisais piquer. A un moment donné, j’ai commencé à mal le supporter et j’en suis venu à porter une tenue de protection.
Voudriez vous vraiment pratiquer un autre métier ?
Non, absolument pas ! Je fais un métier très particulier et très joli. Ça ne s’explique pas, Il faut y avoir goûté.
Echo repris d’un article de BN De Stem de décembre 2007, traduit par Simonpierre Delorme et publié dans Abeilles & fleurs N° 691 de février 2008