Les abeilles récoltent sur les fleurs le jus sucré du nectar, pour l’énergie qu’elles vont consommer, et les protéines du pollen pour la croissance de leurs jeunes. Certaines solitaires, comme les mégachiles, y ajoutent des feuilles soigneusement coupées pour tapisser le nid qu’elles vont construire dans les cavités des bois. Les raffinées préfèrent les pétales.
Le trouble de l’attention-hyperactivité toucherait 5 % des enfants en France et une moyenne de 12 % dans le monde pour les enfants de 8 à 12 ans. Prédispositions génétiques ? Peut-être bien. Impact de l’environnement ? Sans doute aussi. Une récente étude publiée tente d’aborder le problème sous un autre angle.
Le 28 octobre 2015, un entomologiste chef de service au ministère étatsunien de l'agriculture, accusait sa hiérarchie d'avoir supprimé des résultats de recherche susceptibles de mettre en cause l'utilisation d'une classe répandue de pesticides (les néonicotinoïdes), un des gros moteurs de revenus de l'industrie agrochimique.
Le Bacillus thuringiensis, n' a été découvert qu'en 1911. Il est aujourd'hui l'insecticide organique le plus utilisé au monde. Son fonctionnement commence a être mieux connu et les perspectives qu'il ouvre en pathologie humaine sont à l'étude.
Chez les apiculteurs, il est parfois de bon ton de dire que l'abeille mellifère est là depuis tellement longtemps, qu'elle en a tellement vu d'autres, qu'elle s'adapte si bien à tous les changements, ... bref, qu'elle saura aussi passer avec succès les épreuves actuelles : mondialisation, parasites, maladies, métissage, et même les pesticides ! La publication du séquencement des gènes dans le génome de l'abeille ne soutient pas vraiment cet optimisme.
On trouve parfois, à la fin de l'hiver par exemple, des colonies mortes dans leur ruche. De quoi sont elles mortes ? Qu'a fait l'apiculteur qu'il n'aurait pas dû faire ? Qu'a-t-il omis de faire qu'il aurait dû absolument faire ?
Les plaques de cire que les apiculteurs voudraient recycler dans les ruches sont pleines des résidus et des métabolites des acaricides utilisés par les apiculteurs eux-mêmes contre Varroa. Une étude de 2008 propose un traitement par rayons gamma qui devrait éliminer 50% des acaricides rémanents.
Le « conseil national consultatif sur les abeilles mellifères » regroupe des apiculteurs professionnels étatsuniens. Son but : transmettre les préoccupations de la profession en matière de pesticides et de santé des abeilles. Steve Ellis a porté plainte contre un pesticide qui avait tué un de ses ruchers. Au bout de six ans de procédure, la cour d’État du Minnesota lui a finalement donné raison contre le ministère de l'agriculture de l’État.
Même si certains apiculteurs voudraient trouver d'autres raisons au CCD, les études sur l'imidaclopride, en France comme aux États-Unis, ont montré la liaison avec l'augmentation des spores de Nosema. Le rapport Pimentel, en son temps, ignorait encore le CCB mais parlait déjà de l'impact économique du mauvais usage de certains pesticides.
Tous les ans, Bruno Le Maire, ministre de l'agriculture, ré-autorise telle ou telle variante du Cruiser. Et le lent empoisonnement de notre pays continue. Bruno Le Maire a défendu et fait voter une loi, qui donne le monopole des semences aux trust mondialisés et interdit aux agriculteurs de réutiliser leurs propres semences ! Il a aussi autorisé - presque en cachette - le Cruiser sur le colza, une des plantes mellifères les plus importantes.
Bayer va supprimer l'amandier des arbres fruitiers et des plantes pour lesquels elle recommande d'utiliser ses produits à base d'imidaclopride, le néonicotinoïde qui a causé tant de mortalités chez nos abeilles mellifères.
Cette décision étonnante constitue un vrai renversement dans la politique de BayerCropScience qui défendait jusqu'ici ses produits avec acharnement.
Une nouvelle étude sur l'interaction pesticides-maladies et le renforcement des maladies pour les abeilles soumis à des pesticides soi-disant sans danger pour les pollinisateurs.
La disparition des abeilles et ses conséquences. Interview de l'oncle Simonpierre par Naturavox en 2008 (vidéo).