Le bourdon est une abeille ! Le bourdon n’est pas le « faux-bourdon », c’est-à-dire le mâle de l’abeille, celui qu’on distingue des ouvrières par son corps trapu, ses gros yeux et son cerveau plus petit. Le « vrai » bourdon, ce gros insecte rond et poilu qui fait tant de bruit sur les fleurs, est une abeille un peu différente.
Les abeilles asiatiques (Apis cerana) ont développé une stratégie qui leur permet de tuer les éclaireurs des frelons asiatiques géants (Vespa mandarinia) par "thermo-balling" c'est à dire en les "emballant" dans un épais cocon d'ouvrières qui vont monter en température jusqu'à atteindre le niveau létal pour le frelon. A Chypre, la race locale de l'abeille européenne (Apis mellifera cypria) a inventé une stratégie plus élaborée contre son principal prédateur, le frelon oriental (Vespa orientalis).
Chez les abeilles mellifères, la reine est la seule femelle reproductrice de tout un peuple, le maillon essentiel. Si elle disparaît, la survie de la colonie n’est pas assurée d’entrée de jeu. Ni la création de cellules royales avant le départ de la reine par essaimage, ni l’élevage d’une reine de sauveté après disparition accidentelle de la reine, n’assurent au peuple survivant une sécurité totale. L’avenir d’une colonie est toujours problématique !
On sait que, chez l’abeille mellifère, la stérilité des ouvrières est due aux phéromones de la reine. En fait, il existe aussi des conduites chez les ouvrières elles-mêmes, qui renforcent et sécurisent cette stérilité.
S’il arrive qu’une ouvrière ponde des œufs au cours de sa vie, ces œufs n’auront qu’une faible espérance de donner finalement un insecte car les autres abeilles vont en général les manger. Pourquoi ?
Nous avons tous appris que les abeilles ne dormaient pas. Elles bossent ! Même si elles ne sortent pas la nuit elles peuvent parfois continuer à travailler dans la chaleur de la ruche. Même en hiver, elles « hivernent » seulement, sans dormir. Tout cela mérite évidemment quelques nuances.
Les diverses variétés de « bombus » sont des abeilles sociales annuelles. Les bourdons partagent certaines habitudes comportementales avec nos abeilles mellifères. Mais il y a bien des nuances et bien des différences.
Pour faire des bébés, il faut être deux. Quand on a les pieds bien enracinés dans le sol, il faut trouver une solution. Les plantes à fleurs ont inventé les étamines et le pollen, ces merveilleux grains de pollen que le vent ou les insectes (et particulièrement les abeilles) transportent d'une fleur aux autres pour une pollinisation croisée.
La toute nouvelle publication française d'un ouvrage d'art anglais permet de voir grâce au microscope la diversité, la beauté, la rigueur de l'architecture des grains de pollen. Si l'immensément grand de l'espace nous fascine toujours, l'immensément petit tout autour de nous est tout aussi admirable. Allez voir !
Toujours plus d'humains, de villes, de routes. Sur les routes, toujours plus de voitures. Les autres espèces s'efforcent de survivre dans les espaces et les plages de temps que nous leur laissons provisoirement. Quand elles se sont adaptées, on change les règles. Dans le cas des sangliers (et du gibier en général), c'est 2 fois par an, à chaque changement d'heure.
Une espèce de guêpe a trouvé un moyen original d'assurer la survie de sa descendance: elle force une coccinelle à devenir la garde du corps de sa larve. La guêpe pond son œuf dans le corps de la coccinelle. Parvenue à l'état de larve, elle s'extirpe du corps de la coccinelle et tisse son cocon dans ses pattes. La coccinelle, en partie paralysée par le cocon de son parasite, retrouve la liberté à l'éclosion de la guêpe.
Pourquoi l'abeille fait-elle du miel alors que la plupart des insectes se contentent de consommer le nectar des fleurs ? Quels sont les animaux qui hibernent et comment cela se traduit ? De la marmotte des Alpes dont la température interne chute de plus de trente degrés à la production de protéine antigel par certains insectes, nous marquons l'entrée dans la période hivernale.
Lors de l'étude d'une espèce de mouche américaine, appelée Emblemasoma auditrix, des chercheurs ont constaté que le nombre de larves saines se trouvant dans l'abdomen de la mère diminue avec le temps...
Les éléphants d'Afrique de l'Est doivent faire face à un développement puissant des zones de cultures qui correspond à l'accroissement rapide des populations. Pour les protéger, on a intégré dans les clôtures des ruches d'abeilles africaines, celles qui se défendent si bien et que les éléphants ont appris à craindre.
Les abeilles récoltent sur les fleurs le jus sucré du nectar, pour l’énergie qu’elles vont consommer, et les protéines du pollen pour la croissance de leurs jeunes. Certaines solitaires, comme les mégachiles, y ajoutent des feuilles soigneusement coupées pour tapisser le nid qu’elles vont construire dans les cavités des bois. Les raffinées préfèrent les pétales.
Le trouble de l’attention-hyperactivité toucherait 5 % des enfants en France et une moyenne de 12 % dans le monde pour les enfants de 8 à 12 ans. Prédispositions génétiques ? Peut-être bien. Impact de l’environnement ? Sans doute aussi. Une récente étude publiée tente d’aborder le problème sous un autre angle.
Le 28 octobre 2015, un entomologiste chef de service au ministère étatsunien de l'agriculture, accusait sa hiérarchie d'avoir supprimé des résultats de recherche susceptibles de mettre en cause l'utilisation d'une classe répandue de pesticides (les néonicotinoïdes), un des gros moteurs de revenus de l'industrie agrochimique.
Le Bacillus thuringiensis, n' a été découvert qu'en 1911. Il est aujourd'hui l'insecticide organique le plus utilisé au monde. Son fonctionnement commence a être mieux connu et les perspectives qu'il ouvre en pathologie humaine sont à l'étude.
La quasi-totalité des humains qui habitent l’Europe et les États-Unis vivent aujourd’hui dans des zones où la pollution lumineuse est telle qu’ils ne peuvent plus voir la voie lactée à l’œil nu. Même pour apercevoir le baudrier d’Orion en hiver, il leur faudra bientôt aller se cacher dans une ruelle sombre ou entre les arbres de leur jardin.
Les chasseurs du Lot décident de semer un hectare de fleurs sur une jachère. Un début modeste pour le petit gibier mais peut-être aussi pour les insectes pollinisateurs. C'est vous les chasseurs ? C'est bien, continuez !